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Eric Sotoca
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Alcoolisme : tare, vice ou maladie ? PDF Imprimer Envoyer
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Avec près de 1 million de morts dues à l'alcoolisme par an en France, ce n'est plus d'un "simple" problème de société dont il s'agit, mais d'une grave question de santé publique. De plus, les jeunes sont touchés de plus en plus tôt... Alors, que faire, que dire face à ce triste constat ?

A.N.P.A.A.
> " http://www.anpaa.asso.fr "

Aujourd'hui en France, l'alcoolisme tue 1 million de personnes soit par causes directes : maladies du foie, pancréas, voies digestives etc., soit par causes indirectes : accidents de la route dus à une conduite en état d'ébriété, suicides etc.
L'un des principaux facteurs de cet état de fait est la méconnaissance : trop souvent encore, l'alcoolisme est perçu comme une tare et le "taré" comme une personne n'ayant pas de volonté.
Grâce à l'évolution de la science, une meilleure formation des médecins, une meilleure connaissance de leur état par les personnes concernées, on reconnaît aujourd'hui qu'il s'agit d'une maladie, mortelle certes, mais avec laquelle on peut vivre fort bien... à condition de s'abstenir totalement et définitivement de toute substance alcoolisée.
On l'admet, certes, mais elle fait encore hélas partie de ce que l'on appelle une maladie "honteuse".
Quels soins ?
D'abord, accueillir et aimer le malade de l'alcool avec sa maladie et non malgré elle, pour l'aider à ne pas culpabiliser et l'amener, à son rythme, à réaliser qu'il(elle) est malade, ne peut s'en sortir seul alors qu'il en a le désir "pour sauver sa peau" et donc lui donner l'occasion de demander l'aide dont il(elle) a besoin.
A partir de ce moment-là, et seulement alors, l'aide médicale (médecin, cures voire post-cures, associations) peuvent - et doivent - intervenir.
Et nous avons la chance, en France du moins, d'avoir de plus en plus de lieux où cette maladie addictive est reconnue et soignée par des professionnels dignes de ce nom, par des associations si diverses et complémentaires que chaque malade peut trouver le ou les lieux qui lui conviennent le mieux, où la prévention est en plein essor, notamment à l'égard des "grands jeunes" qui sont aujourd'hui la tranche de notre population la plus en danger.
Tout cela fait aussi peu à peu bouger le monde du travail : beaucoup de grosses entreprises ont leur propre association et certaines accueillent avec davantage de compréhension les membres de leur personnel qui en souffrent.
Par ailleurs, la prise en charge de l'entourage (1 malade = 10 personnes de touchées) évolue elle aussi dans le même sens.
Alors, devenons réalistes en reconnaissant que c'est une maladie qui n'a rien de honteux (la seule volonté n'est pas en cause et aucun milieu social n'est épargné) et qui se soigne. Permettons aux malades de se prendre en mains pour, à terme, gérer au quotidien leur nouvel état de vie - sans alcool - avec la même évidence que les diabétiques qui, eux aussi, sont les seuls à pouvoir gérer leur quotidien!
Et surtout, ne culpabilisons pas un malade qui rechute : cela fait partie du parcours et ne remet pas le processus de guérison en cause. Pour lui apprendre à s'aider, formons-nous pour éviter les phrases qui tuent (du style, "si tu le voulais, tu arrêterais...") et informons l'entourage !
De nombreux sites existent (au minimum un par association !), en plus de celui de l'ANPAA où toute personne prête à s'investir à son niveau peut trouver nombre de réponses à ses questions.
Alors ... "Action, Réaction"

 
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