La patrie acceuillante le kermesse fotballastique 2014 Imprimer
Note des utilisateurs: / 0
MauvaisTrès bien 

Le Brésil est la huitième économie mondiale avec un PIB de 1 574 milliards de dollars en 2009. En effet, les premières formes d'industrie (exploitation du bois, canne à sucre) ont marqué durablement le paysage économique du pays. La politique de rigueur menée par le ministre du pays a affiché une inflation maîtrisée et des excédents commerciaux historiques. Cependant, le président Lula da Silva n'a pas opté pour « une politique plus agressive, avec un changement de la structure économique pour rendre le pays moins dépendant des capitaux extérieurs », car selon lui un pilotage économique, faisant tout pour obtenir une inflation faible et un excédent budgétaire élevé, ne garantit ni la croissance ni la réduction des inégalités sociales. Les taux d'intérêts, bien qu'ayant amorcé une baisse importante ces dernières années restent élevés et se situent à 9,5 % en mai 2010. Le Brésil est entré dans un cercle économique vertueux avec des taux d'inflation et d'intérêts bas, un fort taux de croissance, un chômage en baisse et des revenus réels en hausse.

Www.savoirmeditatif.webself.net.
> " http://www.savoirmeditatif.webself.net. "

Économie réelle : La croissance et la politique monétaire

La croissance économique accuse un léger ralentissement, mais elle se situe bien au-delà de son niveau potentiel (5 %).
L’expansion du PIB s’est établie 8,8 % au premier trimeste 2010 surtout sous l’impulsion de la consommation intérieure et de l’investissement. Au second trimestre, la production industrielle montre des faibles signes d’expansion.
Le PIB devrait s’accroître de 7,7 % en 2010 et de 5,0 % en 2011. Les données du marché du travail ainsi que les indicateurs de l’activité industrielle et économique montrent des signes de reprise.
L’inflation a atteint en août le taux cible de la banque centrale (4,5 %), en raison de la réduction du prix des denrées alimentaires.
La banque centrale a déjà commencé à resserrer sa politique monétaire en relevant les réserves obligatoires et les a presque ramenés au niveau d’avant la crise; de plus, depuis avril, elle a porté le taux à 10,75 %.
La croissance du crédit s’accélère si bien que la banque centrale estime que le crédit financier représentera 48 % du PIB d’ici la fin de l’année 2010.

L’économie brésilienne entre la situation actuelle et l’oeil d’avenir

Secteur extérieur

Ces dernières années, le gouvernement de Lula a profité de la fermeté de la demande mondiale pour réduire la dette extérieure du pays.
Grâce à des entrées massives de capitaux, les réserves en devises ont été portées à environ 275,8 G USD. En revanche, le déficit du compte courant avoisinera 3,5 % du PIB en 2010 et il pourrait ne pas être entièrement couvert par les IDE.

Situation budgétaire

Malgré que le gouvernement a récemment annoncé des réductions des dépenses dans son budget de 2010, le manque de rigueur budgétaire dernièrement constaté n’a cessé d’alourdir.

Perspectives

Les perspectives économiques sont encourageantes. À court terme, les risques de détérioration sont associés à la détérioration rapide de la balance du compte courant qui expose davantage le pays à une conjoncture financière négative.
En outre, le gouvernement doit empêcher la formation de bulles d’actifs dans l’économie. À moyen terme, la consommation publique et privée continuera d’augmenter plus vite que le PIB, ce qui entraînera des pressions sur la capacité de production nationale et sur les prix.
Par ailleurs, des réformes structurelles devront être engagées pour assurer une croissance durable et assainir les comptes budgétaires. La Coupe du Monde de la FIFA et les Jeux olympiques offrent d’excellentes occasions pour les exportateurs et les investisseurs au Brésil au cours des cinq à sept prochaines années.

Conjoncture de l’investissement

M. Lula favorise des politiques bénéfiques au climat d’investissement, il préconise la participation du gouvernement à l’économie et au respect des droits contractuels des investisseurs publics et privés.
Une telle approche entrave modérément l’investissement. Le gouvernement achève la formulation du cadre de réglementation des investissements pétroliers et le pays adopte un modèle qui prévoit la participation importante du gouvernement des nouvelles grandes réserves d’hydrocarbures.
Malgré des progrès sensibles dans la libéralisation du régime de taux de change, des contrôles importants sont maintenus. Une règlementation défaillante et une fonction publique lourde en sont les traits distinctifs. Selon le document Doing Business 2010 de la Banque mondiale, la création d’entreprise au Brésil nécessite en moyenne 120 jours, soit beaucoup plus que la moyenne régionale de 45,5 jours. L’appareil judiciaire rend des décisions justes, mais est lent et complexe.

La scène politique brésiliènne

Climat politique

La vie politique brésilienne, reflet de la diversité socio-économique du pays, est mouvementée. Les relations sont généralement difficiles entre l’exécutif et le législatif, ainsi qu’entre le fédéral et les différents États.
La nécessité d’équilibrer la promotion du commerce et la prise de mesures favorisant les progrès sociaux entraveront la capacité du gouvernement de répondre aux attentes sur tous les fronts.
La popularité de Lula demeure forte, en partie grâce aux mesures prises par son gouvernement afin d’atténuer les répercussions de la crise mondiale du crédit sur le Brésil. Son gouvernement s’est consacré à la mise en oeuvre de son programme expansionniste d’accélération de la croissance de l’investissement public.
La corruption est mieux maîtrisée, comme l’indique l’indice de contrôle de la corruption du pays, mais elle demeure préoccupante. Le problème est devenu maintenant plus visible en raison de la transparence accrue de l’appareil gouvernemental et de la volonté de poursuivre en justice les coupables.

Violence politique

Au Brésil, la violence est plus d’origine criminelle que politique. La sécurité personnelle laisse à désirer comme en témoigne le taux de criminalité extrêmement élevé dans les grandes villes, où 25 % de la population vivrait dans des favelas. Malgré la contribution des politiques sociales du gouvernement Lula à aplanir les inégalités sociales, il faudra faire davantage pour améliorer les conditions de vie.
Le déséquilibre de la distribution des terres provoque des violences épisodiques dans les zones rurales, notamment en Amazonie. Les invasions de terres sont courantes, touchant surtout le secteur de l’agriculture, bien que les terres ciblées s’élargissent. Les manifestations des paysans sans terre, qui forment le Mouvement de paysans sans terre (MST) mettent le problème en évidence.

Perspectives politiques

L’intervention de l’État dans l’économie augmentera probablement puisque la Brésil préconise une politique d’appui aux « championnes nationales », sociétés qui peuvent réussir tant dans les sphères intérieures et qu’internationales. Sur la scène internationale, Lula poursuit vigoureusement sa campagne diplomatique pour faire reconnaître le Brésil comme un leader en Amérique du Sud et un acteur clé sur la scène internationale.
Des pouvoirs accrus iront sans doute de pair avec une responsabilité élargie, situation qui nuira à l’aptitude actuelle du Brésil de se présenter comme un médiateur idéal, en tant que pays ami, pour les nations de toutes idéologies confondues.

Conclusion

Pour équilibrer la croissance brésilienne, il faut augmenter la part des exportations, notamment celle des produits manufacturés. Mais avec l’organisation du mondial 2014 , le Brésil demeure avoir tous les opportunités pour améliorer son infrastructure, sa croisannce, son développement bref sa position économique mondiale ….

 
Merci de vous enregistrer ou de vous identifier pour ajouter un commentaire à cet article.